Maintenant que les 13 installations hydrauliques à pompage solaire sont terminées, Vivre en brousse s'engage sur un nouveau programme "course contre la soif" dont l'objectif est de donner accès à l'eau potable et pérenne aux populations de 12 villages de la commune de Sandiara. Ce projet est mené en collaboration avec la commune qui participera à sa réalisation
Plus de 40 kms de réseaux à réaliser pour que ces villages soient enfin raccordés à la conduite Noto-Palmarin-Ndiosome qui traverse leur commune.
Cette installation apportera un réel changement dans ces villages. Un projet d'envergure d'environ 400 000 €
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Parallèlement à ce projet hydraulique, Vivre en brousse continue ses actions envers les écoles, malgré les grandes difficultés à trouver des partenaires financiers.
Pour finaliser le projet de construction de la salle informatique et de la bibliothèque du collège de Louly Benteigné (voir reportage Fidroit) nous cherchons des mécènes.
Rappel : tous les dons sont déductibles à 66 % pour les particuliers et 60 % pour les entreprises
Contact : [email protected] - 06 18 01 54 05
Nous recherchons des équipements sportifs à destination des écoles et aussi des équipes sportives des villages de la commune de Sandiara
Nous contacter : [email protected]
Fidroit , culture, éducation, formation et solidarité.
Remise du chèque en présence de Martine Moy présidente de l'association Vivre en brousse , d'Ibrahima MB...ODJ vice consul du Sénégal à Lyon et Sophie Launay responsable de la communication de Fidroit.
Cette donation contribuera à la construction d'une bibliothèque et d'une salle informatique au collège de Louly Benteigné au Sénégal.
Communication de M. Ibrahima MBodji, vice-consul du Sénégal
Le 20 éme Anniversaire FIDROIT s'est tenu le 27 juin à Paris à l'île SEGUIN avec un colloque réunissant plus de 600 experts de la finance.
Le PDG de Fidroit Olivier Rozenfeld a mis le Sénégal a l'honneur en magnifiant les actions de l'ONG Vivre en Brousse qui est engagée depuis 10 ans dans la solidarité internationale, dans des villages de chez nous.
Ce fut l'occasion pour moi de soutenir l'ONG et d'inciter les participants à investir au Sénégal, en raison de notre stabilité institutionnelle et de la vision de notre Président Macky Sall d'atteindre l'émergence à l'horizon 2035.
Fidroit a sélectionné un des Projets de L'ONG et Martine Moy a reçu le chèque de participation de l'entreprise.
Félicitations aux organisateurs .
En novembre, nous avons réceptionné à Sandiara le camion Benne à Ordures Ménagères (BOM) offert par le VALTOM et le SIVOM d'Ambert.
Mardi 24 janvier, le Maire de la commune de Sandiara, accompagné du Vice -Consul du Sénégal et de conseillers étaient reçus au VALTOM à Clermont-Ferrand.
Une rencontre au cours de laquelle ont été abordés les différents sujets concernant l'enlèvement et le traitement des ordures ménagères.
M. Serigné DIOP, maire de Sandiara profitait de sa venue pour remettre à M. Laurent BATTUT, Président du VALTOM et à M. Jean Claude DAURAT, Président du SIVOM d'Ambert, le titre de "Citoyen d'honneur de la ville de Sandiara.
http://vivreenbrousse.typepad.com/photos/valtom/
lors de cette mission nous avons rencontré les représentants des ASUFOR et les conducteurs de forage de chaque village.
Les récoltes de la saison des pluies ont été très bonnes, les stocks de mil, sorgho, gombos, niebe sont bons. Les récoltes du bissap et celle des arachides ne sont pas terminées mais s'annoncent fructueuses.
Les installations de pompage solaire sont maintenant toutes en service, y compris la toute nouvelle de Soussane 2. Les villageois ont préparé les pépinières pour démarrer la première campagne de saison sèche.
Le technicien de Sol'Arcadia, accompagné par celui de SCIEPS/HICS et de l'électricien ont effectué une campagne de maintenance préventive et corrective sur les 11 sites.
Lors de ce séjour nous avons pu envisager les travaux qu'ils seraient bons d'effectuer en 2017, comme la pose d'un pompage solaire à Winderboki et Soussane N'Dodom en remplacement des pompes manuelles mises en place en 2011, ceci afin de faciliter le travail des femmes pour puiser l'eau.
Nous envisageons également le raccordement du futur hôpital de M'bourrokh à la conduite principale du village.
En fonction de notre budget nous pourrions aussi démarrer un programme de raccordement de quelques hameaux isolés. Une étude technique préalable devra être faite.
Une petite délégation est venue me rejoindre pour une semaine, (semaine de découverte pour certains). La visite de chaque site leur a permis de mieux apprécier les actions faites sur le terrain et leur nécessité. Nous avons profité de ce voyage pour remettre des fournitures scolaires, des tee-shirts, des casquettes, ... , dans différentes écoles, offerts par une entreprise riomoise que nous tenons à remercier vivement.
La semaine s'est terminée par une joyeuse fête à Sandiara pour réceptionner le camion benne à ordures ménagères, offert par le VALTOM avec le SIVOM d'Ambert. Vidéo : cliquer sur le lien ci-dessous.
https://www.youtube.com/watch?v=tfR5xTpU0cw
Vendredi 8 juillet 2016, le VALTOM, accompagné du SIVOM d’Ambert a fait le don d’une benne à ordures ménagères à la commune de Sandiara au Sénégal, en présence du maire de la ville M. Serigné GUEYE DIOP et de l’association Vivre en brousse.
La commune de Sandiara s’est engagée dans un vaste programme visant à la propreté des espaces publics, le ramassage des ordures et leur tri. Pour le maire de la commune, M. Serigné GUEYE DIOP, ce programme est essentiel car le développement des maladies générées par le manque d’hygiène entrave le travail des adultes et la scolarité des enfants. De plus, il permettra de créer de nombreux emplois. Le maire souhaite également s’inspirer de l’organisation territoriale française et de la mutualisation pour que plusieurs communes du Sénégal puissent bénéficier de ce camion et d’un ramassage propre et efficace des ordures ménagères.
M. Laurent BATTUT, Président du VALTOM, est ravi de pouvoir contribuer à ce vaste chantier en faisant don d’une benne à ordures ménagères rachetée au SIVOM d’Ambert :
« C’est le rôle des collectivités d’être là pour les autres, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs. Notre geste est utile et nous espérons apporter un peu plus de confort dans la vie des habitants dont les déchets sont encore collectés sur des charrettes tirées par des ânes. Nous saluons l’action de l’association Vivre en brousse, parrainée par Aurélien ROUGERIE et présidée par Mme Martine MOY, qui nous a alerté sur la situation à Sandiara. Ce don est bien plus que ça, il s’agit ici d’une démarche globale d’échanges de savoir-faire.»
En effet, pour sa part, le SIVOM d’Ambert a proposé d’assurer la formation des futurs chauffeurs de cette benne.
Des bacs à ordures ménagères ont été mis en place dans les quartiers de la ville et les habitants ont été sensibilisés. L’association Vivre en brousse œuvre pour une gestion durable de l’eau dans les villages du Sénégal mais demeure toujours à la recherche de bennes de collecte et de bacs à ordures ménagères pour les habitants de la commune de Sandiara.
Une délégation sénégalaise reçue à la SPL SEMERAP
Le Président Jean MICHEL, par ailleurs Président du SIAEP Sioule et Morge, M. René LEMERLE, Président du SIAEP Basse Limagne, M. Olivier JAUTZY Directeur de SEMERAP, recevaient vendredi 8 juillet, une délégation sénégalaise conduite par le Docteur Serigné GUEYE DIOP, Maire de Sandiara, Ministre conseiller du Président M. Macky SALL, accompagné de son 1er adjoint M. Aliou GNING et de M. Paul FAYE.
L’objectif de la venue de cette délégation était de remercier, à travers les représentants de SEMERAP et des SIAEP, tous les partenaires qui soutiennent l’association Vivre en brousse pour lui permettre de réaliser dans la commune de Sandiara des installations hydrauliques et maraîchères, participant ainsi au programme de développement dans la zone.
Les matériaux
Préparation des ferraillages et coffrages
Le béton fait à la main et l'implantation des plots
Les fondations
Coffrage du niveau 0
On coule le niveau 0
Le niveau 1
Mise en place coffrage niveau 2
On se relaie pour couler le niveau 2 et coffrage niveau 3
Préparation des briques pour le mur de clôture de la station de pompage
Les fondations du mur de clôture
Vendredi 1er avril 2016, l’association tenait son assemblée générale dans les locaux de la SEMERAP, en présence de M. Jean MICHEL président de SEMERAP et du SIAEP SIOULE ET MORGE, M. Olivier JAUTZY directeur de SEMERAP au mois de juillet 2016 et M. Jean Luc ABELARD directeur-adjoint SEMERAP, M. Jean Marie CHAPOULY, Vice-président du SIAEP Basse Limagne, Mme Christine LACROIX déléguée, et une cinquantaine d’adhérents.
Martine MOY, présidente - fondatrice de l’association « VIVRE EN BROUSSE », fait un rappel des travaux réalisés dans 10 villages de brousse au SENEGAL, depuis la création de l’association en 2005.
Réalisation de 72 puits alimentant autant de périmètres maraichers familiaux, 1 château d’eau de 50m3 alimenté en pompage solaire, 10 châteaux d’eau de 20 m3, 13 forages de 26 à 135 m de profondeur, construction de 10 locaux technique et clôtures des stations, aménagement de 10 périmètres maraichers, 11 abreuvoirs, 28 fontaines et deux forages équipés de pompe manuelle. Construction d’un bâtiment hébergement - centre de formation, d’une école maternelle de 3 classes de classe et aménagement de 2 bibliothèques.
En 2014 et 2015, dans un souci d’économie et de protection de l’environnement, Vivre en brousse a procédé à la mise en place de 10 installations de pompage solaire.
Fin novembre 2015, un voyage organisé pour les représentants des bailleurs à permis à une trentaine de délégués de découvrir les installations réalisées dans les villages. Lors de ce voyage ce sont plus de 600 kg de vêtements pour enfants, de jeux éducatifs et fournitures scolaires qui ont été emportées et distribuées dans les écoles des villages.
En résumé, sur 10 ans d’activité, ce sont 18 000 personnes réparties sur 10 villages de brousse qui ont désormais accès à l’eau potable, pour un investissement de 1 337 466 euros, avec des frais de fonctionnement ne dépassant pas 1,3%, et, un bénévolat valorisé à hauteur de 158 315 euros.
Après l’approbation du bilan moral et financier et l’élection du conseil d’administration, la Présidente présente les projets pour 2016 :
Budget prévisionnel de 180 000 euros pour cette année 2016.
Vivre en Brousse remercie vivement l’ensemble de ses fidèles partenaires et adhérents car sans eux rien n’aurait été possible.
Jean MICHEL, Président de SEMERAP et du SIAEP de Sioule et Morge, félicitait Martine MOY pour son action exemplaire menée au Sénégal et pour la réduction maximum des frais de fonctionnement engagés.
Il se réjouit également que plus de 30 délégués des SIAEP soient allés sur place à leurs frais, pouvant ainsi témoigner des réalisations.
L’assemblée générale s’est clôturée autour d’un pot de convivialité.
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Tel : 06 18 01 54 05
Ici les pépinières d’oignons sont maintenant prêtes au repiquage.
Un complément de formation à l’entretien du site et au nettoyage des panneaux s’avère nécessaire. Les villageois sont heureux d’avoir bénéficié de cette installation moins onéreuse que le pompage avec le groupe électrogène.
Une panne est survenue sur ce site, nécessitant le changement de la pompe. Une expertise est en cours pour en connaître l’origine. Cependant il faut noter l’intervention rapide de l’équipe SCIEPS chargée de la maintenance en collaboration avec le technicien de Sol’Arcadia. Les populations ont peu subi les conséquences de cette panne et ont pu commencer le repiquage des oignons.
les panneaux vus du château d'eau un homme prépare les plants
le repiquage est fait par les femmes une partie du périmètre
Notre mission commence par la visite des sites où le pompage solaire a été installé récemment.
La station de pompage a été clôturée et la case du gardien construite. Une partie du grillage de clôture détruit est remplacé par une haie vive plantée par les villageois. Une pépinière a été préparée et les plants de tomates seront mis en place prochainement.
MBOUROKH 2
Ici pas de château d’eau, le pompage sera connecté au réseau existant déjà et apportera un complément indispensable à l’autre installation. Environ 400 mètres de réseaux restent à installer.
Le village de Mbourrokh est maintenant autonome dans sa gestion de l’eau. Des compteurs ont été posés par le plombier (qui est aussi le conducteur de forage). L’ASSUFOR achète les compteurs, les installe et les familles remboursent cet achat sur 8 mois en supplément de leur facture d’eau.
L’ASUFOR a également financé la conduite d’amenée pour l’extension du 1er périmètre maraîcher (800 m de canalisations).
Pour le deuxième site de pompage, un jeune conducteur a été choisi.
A suivre ...
Cette 2ème édition, organisée conjointement par le Conseil régional, le RADSI et Cap Coopération, a réuni plus de 500 acteurs, dont 270 étudiants, autour de la question centrale de la convergence entre entreprises, associations de solidarité internationales et collectivités locales pour la lutte contre la pauvreté et les inégalités dans les projets de développement.
La vidéo globale d'une quinzaine de minutes est découpée en 4 grandes parties dans lesquelles vous retrouverez des éléments de réponses aux 4 grandes questions que nous nous sommes posées tout au long des rencontres à savoir:
Partie 1 : Entreprises et acteurs de la solidarité internationale : deux mondes incompatibles ?
Partie 2 : Entreprises et acteurs de la solidarité internationale : pourquoi agir ensemble ?
Partie 3 : Entreprises et acteurs de la solidarité internationale : la preuve par l'exemple ?
Partie 4 : Entreprises et acteurs de la solidarité internationale : comment agir ensemble ?
Vidéo globale de 14 mn : "Rencontres aquitaines de la coopération et de la solidarité internationales - novembre 2015 : Économie et développement
Vous y retrouverez des interviews exclusives, des paroles d'acteurs et vous revivrez l'ambiance des RACSI 2015 ! Vous pourrez visionner et télécharger la vidéo complète en cliquant sur le lien suivant : http://www.rencontres-aquitaines.org/videos
Des interviews ont été également réalisées par la FARL (Fédération associative des Radios Libres) et sont disponibles sur notre site internet : http://www.rencontres-aquitaines.org/page/interviews
Nous avons participé à ces rencontres avec notre partenaire SOL'ARCADIA.
Dimanche 6 mars après-midi, la rencontre de la musique et de la solidarité a fait vibrer la salle des fêtes de SAINT GEORGES DE MONS.
En première partie du concert, Joëlle, interprète de chansons populaires françaises a chauffé la salle avec une douzaine de chansons références, reprises en chœur ou en applaudissements par un public de connaisseurs qui a fait une ovation à la chanteuse locale.
Après un petit entracte, les spectateurs ont regagné leur place pour une seconde partie animée par les musiciens du « BRASS BAND DES VOLCANS ».
Pas moins de trente cuivres et percussions.
Une fois les instruments accordés sous la baquette de Jean Luc Jaffeux, les musiques de film s’enchainent, Robin des bois de Michaël Kamen, Gladiator de Hans Zimmer, Lord of the Dance de Ronan Hardimann et bien d’autres morceaux tiennent en haleine le public ravi qui en redemande.
« Vivre en Brousse » Organisation de Solidarité Internationale, remercie tous les artistes qui ont généreusement offert ce concert. Un dimanche après-midi réussi pour les interprètes et apprécié par le public. Un grand merci à la mairie de Saint-Georges qui nous a accueillis, aux organisateurs et aux différents sponsors.
Les bénéfices de cette journée seront directement investis dans les écoles de villages de brousse au Sénégal, pour améliorer le confort et les conditions d’accueil des enfants.
Suite à l'installation du pompage solaire, premiers témoignages recueillis
prochainement une suite (témoignages en cours de traduction)
Cliquer sur le lien : http://lc.cx/ZrAa
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L’assemblée générale de Vivre en brousse s’est tenue, vendredi 12 juin, dans les locaux de son partenaire SEMERAP à Riom.
Parmi 57 adhérents à jour de leur cotisation, 33 présents, 10 procuration et 10 excusés.
On notait la présence de M. Jacques ROUGERIE, venu représenter son fils Aurélien, parrain de l’association ne pouvant se libérer en cette veille de finale du TOP 14.
En cette année de 10ème anniversaire de l’ONG, Vivre en brousse accueille 22 nouveaux adhérents, (10 d’entre eux sont présents à l’AG et 5 sont représentés) sensibles aux actions menées par l’association auprès de 10 villages de brousse au Sénégal, et désireux de les découvrir lors du voyage organisé en novembre 2015.
La Présidente Martine MOY remerciait, de leur présence, tous les adhérents ainsi que M. Jean MICHEL, Président du SIAEP Sioule et Morge et de SEMERAP, M.ABELARD son Directeur, M. Bernard GRANGEON, Président du SIAEP de Basse Limagne et M. Bernard FAURE ancien président de Basse Limagne, et bien sûr M. Jacques ROUGERIE.
Un diaporama, illustrant l’historique des activités menées par l’association depuis 2005, est présenté par la Présidente : 72 puits, 11 installations hydrauliques complètes (forage, château d’eau station de pompage dont 7 à énergie solaire, 10 installations maraîchères, une école maternelle, … pour un budget de 1 173 500 € dont 97% consacrés aux études, réalisations, formations, suivi et contrôle.
Un point est fait aussi sur l’installation de la station de pompage solaire de Keur-Diba (66 panneaux) et l’augmentation de la capacité de pompage à Mbakombel (44 panneaux). Puis, un bref résumé de la journée de partage de mars 2014 (voir : https://www.youtube.com/watch?v=00rpw4LWmKc )
Puis c’est la présentation du projet 2015. Dès cet automne, 4 installations de pompage solaire équiperont les villages de Louly Sindiane, Louly Benteigné, Samane et Ndollor. Une extension de conduite d’amenée au village de Mbourrokh alimentera un nouveau périmètre maraîcher. Le budget étant acquis grâce aux subventions de nos fidèles partenaires - SIAEP Sioule et Morge, Basse Limagne, Sioule et Bouble, SEMIDAO, SEMERAP - et à l’arrivée d’un nouveau partenaire la fondation PREVOIR. Comme l’an passé, le matériel sera expédié de France par container, dans lequel nous enverrons également tout le matériel du cabinet dentaire que M.ROUGERIE nous offre généreusement et que nous offrirons au Centre de santé de Sandiara.
Des dossiers de demande de subvention sont en cours d’approbation auprès de l’agglomération Lorientaise et de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne. Subventions qui nous permettront de réaliser une installation hydraulique complète au village de Soussane et poursuivre nos actions de formation, contrôle et suivi.
Selon les dons de particuliers, entreprises et mairies, Vivre en brousse souhaite repeindre les classes, et les stations de pompage ; mais aussi construire une nouvelle école au village de Ndollor où les enfants sont scolarisés dans des cases en paille dépourvues de tout. Sans une école digne de ce nom, beaucoup de parents ne scolarisent pas les enfants et les emploient aux travaux des champs ou à la garde du bétail.
Le budget prévisionnel de 2015 s’élève à 227 500 €.
Vivre en brousse organise pour ses adhérents, en novembre 2015, un séjour durant lequel ils visiteront les villages concernés par les programmes de développement de l’association et découvriront, pour la plupart, ce pays de la Téranga. La petite école de Soussane sera inaugurée à cette occasion, en présence des autorités sénégalaises locales et de M. Serigné Gueye DIOP, Ministre Conseiller du Président Macky SALL, chargé de l’agriculture et de la recherche, maire de Sandiara, avec lequel nous sommes régulièrement en contact. Sandiara est la commune à laquelle les 10 villages appartiennent.
Pour nous rejoindre et nous soutenir : vivre en brousse 63 route de Volvic -63410 PAUGNAT – courriel : [email protected] – blog : www.vivreenbrousse.typepad.com
Un retard de livraison du matériel nous a fait reporter les travaux prévus en décembre aussi,
cette année 2015 débute avec les travaux de mise en place du pompage solaire à Keur Diba.
72 panneaux photovoltaïques et une nouvelle pompe équipent désormais le site. Le groupe électrogène, initialement mis en place, est conservé afin de subvenir à une éventuelle demande plus forte de besoin en eau, due à un faible ensoleillement ou à une forte sécheresse. L'enceinte de la station de pompage a été agrandie.
Au village de Mbackombel l'installation réalisée en 2007 est toujours opérationnelle, mais insuffisante suite à l'extension du périmètre maraîcher, aussi nous avons procédé au changement de la pompe, remplacée par une plus puissante et à l'augmentation de la capacité de pompage solaire par la pose de 44 panneaux photovoltaïques.
Ces installations permettent aux villageois de réaliser de substantielles économies par rapport
au prix du carburant.
Les périmètres maraîchers sont bien exploités et si la récolte des piments se termine,
celles des gombos et des tomates commencent.
Les oignons sont mis en place, ensuite viendront les aubergines et autres légumes.
Les arbres fruitiers plantés depuis 1 ou 2 ans ne sont pas encore productifs mais ont bien grandis.
le moringa
Notre petite école maternelle à Soussane s'embellit grâce aux arbres fruitiers, plantés dans la cour fin 2013, qui bientôt apporteront de l'ombre aux enfants mais aussi leurs fruits mangues, papayes et citrons et jujubes.
Les bougainvillées plantés en janvier 2014 par de jeunes bénévoles offrent une jolie protection au grillage de clôture.
Les plants en janvier 2014
Les mêmes plants en janvier 2015
L'école : La rentrée des classes a eu lieu mi octobre.
A Soussane notre école accueille 70 enfants, malgré une demande plus importante à laquelle il est difficile de répondre favorablement car nous sommes en présence d'une difficulté à trouver un partenaire pour assurer les salaires d'une enseignante. (1200 € par an)
Notre institutrice Adama a souhaité changer d'orientation, et, est partie suivre une formation hôtellière. Une jeune bachelière du village assure le remplacement.
Une mauvaise nouvelle nous est parvenue, l'association espagnole qui assurait le salaire du directeur (Samba) l'a informé qu'ils cessaient leur collaboration. Il se retrouve sans salaire, mais, malgré cela Samba continue à assurer l'enseignement ne souhaitant pas pénaliser les enfants.
cette situation ne peut durer !
Nous sommes donc avec lui à la recherche d'un partenaire qui acceptera de prendre en charge son salaire et celui de l'institutrice de la 3ème classe.
Les récoltes
La mauvaise saison des pluies, qui sont arrivées trés tardivement et en faible quantité, explique le trés faible rendement des productions agricoles traditionnelles que sont le mil, le sorgho et surtout les arachides. Ces trois cultures vivrières composent l'essentiel de l'alimentation des familles et les faibles récoltes de cette année ne permettront pas de couvrir les besoins alimentaires et encore moins les ventes qui assurent habituellement un revenu.
Les récoltes de piments faites dans les périmètres maraîchers qui ont bénéficié des arrosages sont en cours, les pépinières de tomates se feront en novembre, les oignons sont déjà en place.
Les travaux
Les équipements photovoltaïques sont expédiés par container départ de Bordeaux le 13 novembre. Les travaux de maçonnerie nécessaires sur les 2 sites de Mbackombel et Keur Diba démarrent cette semaine. En décembre l'installation sera réalisée.
Les prévisions 2015
Il reste maintenant 4 villages à équiper de pompage solaire. Nous espérons pouvoir réaliser ces installations en 2015. Bien que nos fidèles partenaires soient toujours à nos côtés, il nous faut en trouver de nouveaux pour ne pas avoir à faire , encore une fois, une selection de village.
Merci à ceux qui nous aideront à trouver des partenaires ou qui se joindront à nous pour participer à cette action de développement.
Nous poursuivons nos installations de pompage solaire, mais un manque de financement nous fait revoir nos objectifs à la baisse ; aussi pour cette année ce sont 2 villages qui seront équipés. En espérant pouvoir faire les installations des 4 derniers villages dés 2015, (villages qui souffrent du manque d'eau du fait du coût important du carburant qui limite les heures de pompage et entraine une insuffisance de récoltes).
Nos amis sénégalais des villages de MBackombel et de Keur Diba, ont accueilli avec joie la nouvelle et attendent avec impatience la fin de l'hivernage pour voir démarrer les travaux.
Le bilan des récoltes de la saison séche est positif surtout dans les 4 villages où le pompage solaire a été installé.
Au village de Soussane, le périmètre maraîcher s'agrandit à la demande des villageois. Notre partenaire ECOVILLAGES finance le grillage de clôture et fournit les plants d'arbres fruitiers.
Nous sommes encore et toujours à la recherche de partenaires pour soutenir financièrement nos projets.
Pour la 3ème classe de maternelle à Soussane, les villageois sont à la recherche d'un partenaire pour prendre en charge le salaire de l'enseignant (100 € par mois) et aussi celui du directeur qui ne devrait plus être pris en charge par son partenaire actuel.
Deux journées de rencontres intéressantes aux assises de la coopération solidaire.
Des intervenants de qualité venus de l’Afrique, de l’Asie, de l’Amérique du sud et de l’Europe.
Un accueil et une organisation à la hauteur de ce bel évènement.
Discussions, animations, séances plénières, ateliers thématiques : 700 participants et 70 intervenants représentant plus de 13 pays ont pu profiter des réflexions et des travaux menés dans une ambiance conviviale et internationale.
Félicitations aux organisateurs.
Pour consulter quelques extraits d'interventions :
Celle de Mamadou Cissokho Président d’honneur du Réseau d’Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA): http://www.mediascitoyens.eu/2014/07/mamadou-cissokho-lomc-cela-ne-nous-concerne-pas/
celle de notre partenaire Diame Dieng, administrateur général du réseau HICS (hydraulique, industrie, construction et service) au Sénégal, Président d'Eau Vive Sénégal : http://www.mediascitoyens.eu/2014/06/diame-dieng-des-efforts-restent-a-faire-pour-lacces-a-leau-potable-au-senegal/
celle de Henri Rouillé-d’Orfeuil , grand spécialiste de la coopération, Ingénieur agronome et docteur en économie, ancien président de la fédération des ONG Coordination SUD, http://www.mediascitoyens.eu/2014/06/lagriculture-familiale-un-remede-contre-le-chomage-de-masse/
l'intervention de Ricardo Petrella, président de l’Institut européen de recherche sur la politique de l’eau (IEPRE) : http://www.mediascitoyens.eu/2014/06/o-combien-precieuse-est-leau/
Quelques chiffres : http://www.mediascitoyens.eu/2014/06/assises-de-la-cooperation-solidaire-quelques-reperes/
Et surtout prenez le temps d'écouter l'interview et de lire l'extrait de l'intervention de M. ZIEGLER - Vice-Président du Comité consultatif du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU qui accuse les grandes sociétés mondiales d’être responsables de la faim qui tue un enfant toutes les cinq secondes. :http://www.mediascitoyens.eu/2014/06/lordre-cannibale-du-monde-selon-jean-ziegler/
Notre partenaire SOL'ARCADIA présente un résumé de cette journée de partage mis en ligne sur Youtube :
http://youtu.be/00rpw4LWmKcb 10 mn
La version complète avec les interventions diverses en français et woloff est toujours en ligne
Cette mission avait pour objectif de faire, dans les quatre villages où nous avons réalisé l'installation du pompage solaire, un bilan de ces réalisations, ceci 2 mois après leur mise en service.
Au cours des réunions tenues dans chacun de ces villages, avec les villageois, nous avons eu de nombreux témoignages du changement apporté par ces installations.
Depuis la mise en service, aucun village n'a eu la nécessité d'utiliser le groupe électrogène initialement mis en place. Les conducteurs de forage nous confient « qu'ils ne les démarrent qu'une fois par quinzaine pour effectuer la maintenance préventive ».
Les années précédentes, le budget carburant était de 1 à 1,3 million CFA (1500 à 2000 euros), une économie non négligeable ; mais surtout ils arrosent maintenant autant que nécessaire, ce qui laisse envisager de meilleurs rendements des cultures. En effet, compte tenu du coût élevé du gas-oil, ils limitaient les arrosages.
Au village de Mbourokh, la récolte des gombos est en cours et les oignons ont été mis en place. |
A Soussane, la récolte des tomates devrait commencer 1ère semaine d'avril, les oignons un peu plus tard. Les plants avaient été mis en place juste après l'installation du pompage solaire. Après ces récoltes, ils cultiveront aubergines, piments, courgettes et gombos. |
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A Nyaniar, le périmètre a déjà été agrandi d'un hectare. Tomates, gombo, aubergines sont en place. Une pépinière d'oignons est réalisée dans la zone du forage |
A Ndioukh-Thiarokh, une 1ère récolte de saison sèche a été faite. 2,5 tonnes de tomates ont été récoltées, la récolte des piments n'est pas terminée mais donnera aussi un excellent résultat. |
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Chacun de ces villages fera une deuxième récolte avant l'hivernage.
A cours de notre mission, des réunions ont été tenues dans les autres villages.
A Samane, les femmes ont commencé la pépinière d'oignons. Les hommes sont dans l'attente (de quoi ?), pour l'heure, ils préfèrent travailler dans l'exploitation d'un espagnol qui a loué des terres aux alentours).
A Ndollor, là les hommes attendent l'aide d'un exploitant voisin qui souhaite travailler avec eux. Il fournira les intrants et achètera la récolte.
A Keur Diba, les villageois poursuivent avec Fidec, les cultures se mettent en place (tomates, piments, oignons).
A Louly Sindiane, une très belle exploitation. La récolte des gombos est en cours, les tomates et piments seront récoltés en avril.
A Louly Benteigné, toujours rien au périmètre maraîcher (problème entre les villageois) cependant un périmètre maraîcher à proximité de l'école a été mis en place par les femmes, lassées d'attendre. Quelques hommes y exploitent aussi des parcelles.
Ces cinq villages nous invoquent les faibles revenus générés par les périmètres du fait du coût du gas-oil. Tous nous demandent une installation solaire, au regard des résultats obtenus dans les 4 autres villages.
Au village de MBackombel, les fruitiers ne produisant pas encore, les villageois continuent à cultiver entre chaque rangée d'arbres. Toujours le problème d'insuffisance d'eau. L'étude de faisabilité technique pour augmenter la capacité de pompage, en remplaçant la pompe par une plus puissante et surtout en augmentant le nombre de panneaux solaires, est toujours en cours. Ceux mis en place, il y maintenant 7 ans n'étant plus fabriqués, il faut s'assurer de leur compatibilité avec des panneaux nouvelle génération. |
Cette mission s'est terminée par une journée d'échange et de partage organisée par Vivre en brousse, et ses partenaires SCIEPS/HICS et SOL'ARCADIA. Etaient présents les villageois, les autorités locales et régionales mais aussi les représentants et directeurs des différents ministères et structures concernés par le développement rural, l'environnement, l'hydraulique et l'agriculture et le représentant de son Excellence M. l'Ambassadeur de France.
Ces derniers ont été agréablement surpris du travail effectué par vivre en brousse dans ces localités et ont constaté le bien fondé de ces réalisations et les progrès que cela apporte dans les villages. Le matin, une visite de chaque site, suivi d'un échange avec les populations.
Lors des différentes allocutions, nous avons été vivement remerciés et félicités pour le travail accompli non seulement par rapport aux installations mais surtout par le travail de mobilisation et de sensibilisation des populations qui explique de tels résultats. Certains nous avouant même qu'ils avaient émis des doutes sur la capacité, pour notre petite association, à réaliser le programme présenté ; constatant maintenant que nous sommes même allés au-delà en réalisant ces pompages solaires dans un esprit de protection de l'environnement et de développement durable.
Bien sur, ils nous ont vivement encouragés à poursuivre l'installation du pompage solaire dans les 5 autres villages. Ce à quoi nous avons répondu que c'était effectivement l'objectif de vivre en brousse, dès que les moyens financiers seraient disponibles.
Mrs le Préfet, le Président de la communauté rurale, Inspecteur de l'académie, et Mme la Responsable de la petite enfance, n'ont pas manqué de nous féliciter sur la qualité de l'école maternelle de Soussane « dont on parle dans tout le secteur, mais qui n'a pas de nom ».
Mme la responsable du développement rural, soulignait « l'importance des actions de vivre en brousse qui, a réalisé de nombreuses et importantes infrastructures hydrauliques et maraîchères mais n'a pas pour autant oublié, que si l'eau c'est la vie, l'accès à l'éducation est aussi très importante. »
Cette journée a été couverte par les médias, presse et télévision nationale (RTS).
article paru dans la presse sénégalaise et à la radio suite à la journée d'échange du jeudi 20 mars laquelle participaient les villageois, les autorités locales et étatiques; le représentant de son excellence M. l'Ambassadeur de France, nos partenaires SCIEPS, HICS, SOL'ARCADIA
Le film des chantiers de mise en place du pompage solaire au Sénégal est sur Youtube.
Ce film a été monté par l'entreprise SOL'ARCADIA que nous remercions vivement
Lors d'une mission en janvier des jeunes bénévoles ont mené des activités auprès des enfants
C'est sous le titre :
COOPERATION - L'association Vivre en brousse poursuit ses actions d'aide
au développement au Sénégal.
La générosité d'ici porte ses fruits là-bas
que cet article est paru ce dimanche.
L’association Vivre en brousse poursuit ses actions au Sénégal auprès de 10 villages de brousse. Plus de 15 000 personnes concernées par ses programmes de développement.
Depuis 2006, cette petite association Puydômoise a réalisé 2 programmes pour ces mêmes villages. Dans un premier temps 75 puits ont été construits ainsi qu’un forage équipé d’une pompe à énergie solaire qui alimente un château d’eau de 50 m3 au village de Mbackombel (choisi pour cela comme « Ecovillage pilote » au Sénégal).
Par la suite, un nouveau programme a consisté à la mise en place de 9 installations hydrauliques et maraîchères identiques. Chacun des 9 villages s’est vu doté d’un forage (pompage par groupe électrogène), un château d’eau, un périmètre maraîcher, 3 à 4 fontaines et un abreuvoir. Le collège de Louly Benteigné a lui aussi été équipé d’un forage et d’un château d’eau. Deux hameaux, très isolés, ont bénéficié d’un forage équipé d’une pompe manuelle.
En janvier 2014, ce sont 4 installations de pompage solaire qui sont mises en place, ceci dans un souci non seulement économique pour les villageois mais aussi dans le respect de l’environnement.
Un important volet accompagnement et formation a été mené et représente 1/3 du coût des investissements.
Ces différents projets n’auraient pu être menés sans le soutien financier de nos partenaires locaux les SIAEP de Sioule et Morge, Basse Limagne et Sioule et Bouble et de la SEMERAP. Mais aussi des soutiens extérieurs comme SEMIDAO (entreprise Iséroise), l’Agence de L’eau Loire Bretagne et l’AFD.
Quelques mairies et entreprises Puydômoises ainsi que des particuliers nous apportent un soutien financier qui nous permet de développer d’autres activités. C’est ainsi que nous avons financé le carrelage de l’école de Mbackombel et le local sanitaire, installé 2 bibliothèques scolaires et construit et équipé 3 classes de maternelle au village de Soussane. Nous apportons aussi à ces 2 écoles des fournitures scolaires qui sont recueillies auprès d’écoles ou achetées sur place pour participer au commerce local.
Lors de notre mission en janvier, de jeunes bénévoles nous ont accompagnés pour participer aux travaux des villageois et mener des activités auprès des enfants. Est-ce à penser que la relève est assurée ?
www.vivreenbrousse.typepad.com - [email protected]
Le solaire à Soussane la petite section
Après 5 semaines de voyage, notre container est arrivé à Louly Benteigné.
Le déchargement ne s’est pas fait sans difficulté mais avec l’aide de notre partenaire (SCIEPS) et des villageois, le matériel a été stocké au local de Vivre en brousse.
Tous les cartons ont été entreposés à l’intérieur en attendant notre venue.
Les palettes d’équipements solaires ont été stockées dans la cour du bâtiment avant d’être acheminées sur chaque site.
Le 3 janvier, nous étions 7 personnes à partir pour le Sénégal.
Parmi nous, 3 jeunes qui s’intéressent aux actions menées par Vivre en brousse et désireux de découvrir ou redécouvrir les villages et surtout d’avoir des activités avec les villageois et les enfants des écoles.
Durant ce séjour, nous avons pu suivre les chantiers d’installations solaires dans les villages de Mbourokh, Soussane, Ndioukh Thiorokh et Nyaniar.
L’entreprise HICS a réalisé avec l’aide des villageois les différents travaux de maçonnerie.
Sur chaque site il a fallut tomber un côté de la clôture afin de positionner les panneaux solaires.
Les supports des panneaux ont été bâtis.
L’entreprise SOL’ARCADIA a procédé à la mise en place des rails alu et à l’installation des panneaux.
Les techniciens ont profité de ces chantiers pour former du personnel de l’entreprise HICS qui pourra dans l’avenir effectuer ce travail.
Les pompes ont été changées sur chaque site et les réglages et essais des installations ont été réalisés.
Une formation a été dispensée aux conducteurs de forage et aux techniciens d’HICS.
Nous nous accordons un délai d’observation de 2 mois pour ajuster, si besoin est, les réglages.
Déjà, nous avons de bons résultats après 3 semaines de fonctionnement.
Dans chacun des villages les pépinières étaient prêtes.
Nous avons pu aussi nous rendre au village de Witherboki, où nous avons en début 2013 fait rélaisé un pompage équipé d'une pompe manuelle.
Quelle surprise de constater que les villageois ont dès la fin de l'hivernage constitué des petits périmètres maraîchers familiaux à proximité de la pompe. Les femmes nous ont remerciés, vivement, pour cette installation, nous confirmant que durant les 3 mois d'hivernage elles ne pouvaient habituellement pas se rendre avec les charettes à Mbackombel pour aller chercher l'eau et que cette année elles avaient été soulagées par la présence dans le village de cette pompe manuelle qui leur donne quotidiennement de l'eau.
Au village de Mbckombel, les cultures sont déjà bien avancées, et les plants ont été mis en place entre chaque rangée d'arbres fruitiers.
Parallèlement à ces chantiers nous avons mené, à Soussane, des actions auprès des villageois et aussi des enfants de l’école.
Nous avons apporté 200 plants de citronniers et 200 plans de manguiers pour distribuer aux familles.
Des plantations ont été effectuées par les jeunes bénévoles pour compléter celles déjà faites dans la cour de la maternelle.
En plus des bougainvillées en bordure, quelques papayers ont été plantés dans la cour, et des eucalyptus bleus sont plantés en haie derrière les classes.
Ces arbres à croissance rapide donneront de l’ombre aux toitures.
Comme nous avions envoyé dans le container des livres, jeux éducatifs et fournitures scolaires, nous avons partagé et distribué tout cela à Mbackombel et à Soussane. (voir article « bilan appel aux dons »).
Nous avons fait découvrir aux enfants de maternelle ces nouveaux jeux et animé avec eux différentes activités.
Avec les enfants du primaire, une après midi jeux sportifs à été menée par les bénévoles.
Courses en sac, tir à la corde, courses. Chaque enfant a pu ainsi participer à une activité.
L"après midi sportive s'est achevée avec un match de football,opposant les jeunes gens du village à l’équipe formée, pour l’occasion, par les enseignants et 2 jeunes bénévoles.
Un arbitrage, quelque fois contestable et contesté, a donné un résultat nul 4 à 4.
Pour terminer cette journée, nous avons offert un goûter à chacun des enfants.
Pour les travaux de remise en état des classes de Mbackombel, 9 personnes nous ont apporté leur soutien. Nous avons ainsi récolté la somme de 1 230 €.
Pour notre appel aux fournitures scolaires, 2 personnes nous ont offert règles, compas, rapporteurs, gommes et tailles crayons.
Nous avions aussi récolté des fournitures auprès des enfants des écoles de Joze et Ennezat.
Nous avons reçu, de la part de 7 personnes, la somme de 217,50 €
MERCI aux généreux donateurs.
Une partie des fournitures distribuées
A Mbackombel, 320 enfants sont scolarisés.
Pour les classes de CI et de CP c’est une dotation à la classe. Le matériel est géré par l’enseignant et à disposition de chaque élève. Mais, nous avons offert à chaque enfant un crayon à papier, un stylo et une ardoise.
Du CE au CM chaque élève a reçu, selon ce qui lui manquait, un compas, une équerre, un rapporteur, une règle plate, un taille crayon, une gomme.
Afin de compléter et permettre à chacun des enfants
de l’école de Mbackombel d’être équipé, nous avons acheté, en complément du matériel reçu,
- 140 équerres,
- 90 rapporteurs,
- 100 règles plates,
- 125 compas,
- 30 ardoises,
- 120 crayons d’ardoise,
- 50 gommes.
Nous remercions les enfants et les enseignants des écoles de Joze et d'Ennezat qui ont offert des fournitures scolaires et des cartables pour les enfants des écoles de Mbackombel et Soussane.
En cette période de fêtes , où nous sommes tous à la recherche du cadeau qui fera plaisir à celui qui le recevra, nous hésitons entre le cadeau plaisir et le cadeau utile.
N'avons nous pas autant de plaisir à offrir un cadeau que celui qui le recevra ?
Alors l'association Vivre en brousse, s'autorise à vous proposer un moment de bonheur
en offrant à un enfant d'une des écoles des villages où nous oeuvrons du matériel scolaire.
Dans l'urgence, nous manquons en effet de règles, compas, rapporteur, gommes, taille crayons, équerres, etc.
Comment agir ?
- Soit en nous remettant ce matériel au siège de Vivre en brousse le 31 décembre au plus tard
- soit en nous adressant un don équivalent à un lot complet soit 7,5 €, dans ce cas, nous achéterons au Sénégal ces fournitures
Cette solution offre un double avantage : celui de ne pas nous surcharger en bagages , et celui de faire travailler le commerce local.
Nous remettrons ce matériel aux enfants lors de notre mission en janvier 2014.
MERCI A TOUS CEUX QUI REPONDRONT FAVORABLEMENT
JOYEUSES FETES A TOUS
La fin de l'année approche et comme toujours c'est l'heure du bilan annuel et des projets pour l'avenir.
Nous avons conformément à la loi sénégalaise, remis nos installations hydrauliques au patrimoine de l'Etat. Désormais le suivi sera assuré par les services de la DEM (Direction de l'exploitation et de la Maintenance). Cependant nous surveillons toujours ces installations, afin de nous assurer de leur bon entretien et fonctionnement. Les conducteurs de forage, les comités de gestion de l'eau poursuivent leurs actions.
Le programme de développement étant réalisé, 2013 a été une année d'observation. Quelques compléments de formation ont été faits, et on constate que toutes les installations hydrauliques fonctionnent.
Les périmètres maraîchers sont exploités par les villageois, accompagnés par Fidec, un organisme local qui accompagne et forme les paysans.
Les récoltes ont été généreuses et encourageantes. Ces cultures de saison sèche diversifient l'alimentation et génèrent des revenus aux paysans qui vendent leur surplus de production sur les marchés locaux.
Cette année, nous avons terminé la construction de l'école maternelle de Soussane en lui ajoutant une classe et la clôture de la cour.
Durant la saison des pluies, Samba le maître a planté dans la cour des manguiers et autres arbres qui donneront de l'ombre aux enfants mais aussi des fruits qui amélioreront le repas de la cantine.
Lors d'une mission en septembre, nous avons offert 100 plants de bougainvillées pour protéger le grillage de la clôture et embellir la cour de l'école.
Les enfants aident à décharger les bougainvillées
Au village de Mbackombel, triste surprise. Une tornade a détruit en partie le toit de l'école et celui des sanitaires. 3 classes sont concernées. Les murs sont gorgés d'eau et le mobilier est bien endommagé. La couverture du trottoir est en partie détruite. De plus une invasion de termites qui se sont copieusement nourries des placards en bois que nous avions fait faire.
C'est pourquoi devant le désarroi des enfants et de Pierre le directeur de ne pouvoir effectuer la rentrée scolaire à la date prévue, nous faisons avec Mario, le président de l'association espagnole un appel aux dons.
(dons déductibles - nous contacter : [email protected])
Une réparation sommaire de la toiture des classes a été faite, afin de permettre la rentrée scolaire sans trop de retard.
La petite école de Wirdheboki a aussi été lourdement endommagée par cette même tornade, Le devis des réparations s'élève à 8000 €, auxquels il faudra ajouter la réfection des peintures.
Au village de Soussane Ndodom, atteint avec grande difficulté, nous avons placé une plaque remise par le club « Soroptimist » qui a financé la pompe manuelle.
Le chef du village nous a, une nouvelle fois, vivement remerciés « pour cette installation qui libère les femmes mais aussi les enfants de la corvée d'eau ». Il a aussi tenu à nous « féliciter de l'intérêt que nous portons aux villages de brousse avec les forages et les périmètres maraîchers qui leur donnent de quoi manger, mais aussi avec la construction de la maternelle à Soussane où vont aussi les enfants de Ndodom ».
Nous avons profité de cette année transitoire pour étudier un nouveau projet. C'est ainsi, que lors de cette mission de septembre, nous avons avec nos partenaires, lors de réunions, présenté un programme de pompage solaire aux villageois de Soussane, Nyaniar, Ndioukh Thiorokh et Mbourokh. Le choix de ces villages a été fait en fonction des résultats obtenus et de la motivation des populations.
Une réunion regroupant les différents acteurs de ce programme a été tenue à Louly Benteigné en présence du responsable de la DEM, du correspondant des Ecovillages et du représentant de l'Etat dans le but d'échanger sur ce programme et de le faire accepter par tous.
Ces installations solaires seront faites par la société française SOL'ARCADIA
www.sol-arcadia.com, la construction des infrastructures confiée à HICS.
Les conducteurs de forage seront formés à la conduite de ces installations ainsi que le personnel de la DEM.
Tout au long de l'année, nous avons récolté, trié, emballé, des vêtements, livres et fournitures scolaires et après réception du matériel de pompage solaire, en provenance d'Igny ou de Canéjan, nous avons affrété un container de 40 pieds dans lequel nous avons proposé un peu de place à la fondation des Mains Ouvertes.
Une entreprise gerzatoise a mis à notre disposition un lieu de stockage équipé d'un quai, ce qui nous a permis de préparer le chargement jeudi 28 car vendredi 29 octobre à 8 heures le container était mis à notre disposition pour 2 heures 30 de chargement.
Une partie du matériel les panneaux solaires
Quelques cartons les structures métalliques
Pas de place vide
Un grand MERCI à : - Nos généreux donateurs,
- à Catherine et Jean Luc qui nous ont bien aidés pour que se déroule au mieux ce chargement et pour toutes les formalités.
- et aussi aux bénévoles, Robert, Roland, Gisèle, Katia, Hubert, Olivier, Bertrand, Roland, Daniel. Plus de 10 tonnes chargées (185 colis – 15 palettes – 6 armoires – 2 bétonnières – 5 vélos, etc. |
Nos cartons ont été réceptionnés à Dakar par notre partenaire SCIEPS, qui les a transporté pour stockage
dans les locaux de Vivre en brousse à Louly Benteigné, où nous avons pu les en prendre possession lors de
notre mission de novembre.
Au cours de cette année, nous avons démarré la construction de deux classes maternelles au village
de Soussane afin de scolariser une cinquantaine de petits.
Une parcelle nous est offerte dans l'enceinte de l'école primaire. Les travaux, supervisés par l'équipe de SCIEPS,
sont réalisés par le maçon du village et quelques jeunes qui n'ont pas de travail et découvrent ainsi la maçonnerie.
La réalisation du mobilier de ces deux classes a été confiée au centre de formation « Fréderic Ozanam »
créé par les Mains Ouvertes au Sénégal.
La première semaine de notre mission, Céline (originaire de Paugnat), Sébastien et Cédric en vacances au Sénégal
ont souhaité nous accompagner dans les villages et participer à la distribution.
Tout à commencé par le tri des cartons et en premier la distribution du matériel médical au dispensaire
de Louly Benteigné. Ensuite c'est le tri et le partage des fournitures scolaires, pour chacune des écoles des 9 villages.
Une partie des fournitures scolaires Les cartons de matériel médical, destinés au dispensaire de Louly Benteigné,
Roby et Gisèle venus nous rejoindre, nous profitons de leur séjour pour décorer les nouvelles classes
de Soussane avec des supports éducatifs et aussi pour mettre en place une bibliothèque dans cette école,
livres offerts par des enfants de diverses écoles françaises.
La mise en place de la bibliothèque
Des cartables, crayons, trousses, etc. offerts par des enfants d'une école de Riom et de celle d'Ennezat
sont remis aux élèves du primaire. Merci à tous ces enfants qui ont su faire profiter de fournitures scolaires
et de cartables encore en très bon état à de petits africains heureux de recevoir un tel cadeau.
Des sacs donnés par une société d'ambulance ont été donnés aux enfants. (Merci à Claude et Virginie).
Nous avions également envoyé de nombreux cartons de vêtements, des lots ont été faits et
vendus au profit de l'école de Mbackombel.
En janvier 2012, un de nos partenaires Roby G. et son épouse Gisèle, sont venus nous
rejoindre au Sénégal. Durant ce séjour, Gisèle (ancienne enseignante) a travaillé avec les enfants de l’école de M’Backombel, et fait découvrir la peinture aux plus petits.
Roby qui a parlé de notre action à un de ses amis, qui expédie du matériel au Sénégal, nous informe que celui-ci nous propose d'utiliser la place disponible dans un container qui devrait partir en mars.
Nous en parlons en présence de, Claude et Virginie, rencontrés au Sénégal, ambulanciers de Haute Garonne, qui nous proposent de nous envoyer du matériel paramédical (pansements, compresses, gazes, …)
Et c’est là que commence l’histoire !!
Déjà une dizaine de cartons de vêtements sont stockés dans mon garage avec quelques
livres de bibliothèque pour enfants, quelques ballons de foot, neufs en cuir.
Nous apprenons mercredi 22 que le container part de Thiers jeudi 1er mars. Je préviens aussitôt Virginie pour savoir quel jour nous pourrons récupérer ses affaires. Elle m’apprend qu’elle a collecté des vêtements et peut aussi nous avoir de la papeterie auprès d’une association qui emploie des
personnes handicapées, et qu’elle continue de prospecter.
De notre côté nous contactons la bibliothèque de Volvic et celle de Charbonnières les Varennes pour collecter des livres pour enfants afin de mettre en place une bibliothèque dans le village de Soussane (là où nous construisons la 1ère classe de maternelle).
Avec Gisèle, nous récupérons, auprès de nos proches, quelques vêtements, achetons aux Mains
Ouvertes quelques jeux et peluches. A l’école de Moulet- Marcenat, nous demandons des cartables (sacs à dos).
Nous commençons donc, avec Gisèle, à remplir les cartons.
Dimanche 26, c’est en camion que Claude et Virginie viennent nous livrer leur collecte. Une
palette complète de papeterie, des cartons de matériel para médical, des vêtements, deux grands tableaux triptyques pour la classe de Soussane, des livres, des draps récupérés dans un hôpital.
Ils nous offrent également 2 lits médicalisés, un fauteuil de relaxation électrique, un fauteuil roulant, 3 chaises toilette, 1 table de lit, un téléviseur. Comme nous ne pouvons utiliser ce matériel, nous l’avons offert à une association riomoise qui travaille dans un village au Portugal.
Ces équipements permettront le maintien à domicile de personnes âgées.
Maintenant il nous reste 3 jours pour faire les cartons, les numéroter et les identifier.
Résultat :
23 cartons de vêtements (dons de particuliers)
5 cartons de draps
5 cartons de pansements, gazes et protections coton
10 cartons de livres (environ 500 livres)
1 carton contenant 1000 stylos et 150 crayons de papier (donnés par des entreprises)
25 ballons de foot (neufs) et 30 blousons anorak neufs
1 carton de sacs à dos (on en cherche encore)
1 carton de jeux éducatifs et peluches
9 panneaux d’affichage qui serviront dans les classes
2 grands tableaux triptyque
1 carton de couvertures et duvets
29 cartons de papeterie (offert par une association d'handicapés)
ce sont donc 82 cartons, que nous avons remplis plus les 2 tableaux, soit 8 m3.
Tout cela chargé par Daniel et Roby jeudi matin afin de les livrer à Thiers.
Lors de notre prochain séjour, nous aurons donc un gros travail de distribution à faire.
Un grand MERCI à nos généreux donateurs.
Angers le jeudi 13 octobre 2011, jour J où sont remis les TROPHEES DE L'EAU, nous sommes invités à participer à cette cérémonie suite à notre candidature
M. Hubert BALEY, directeur SEMERAP,
M. Jean Luc CHABANON, directeur SEMIDAO,
M. André LEBOURG, vice-président du SIAEP de Sioule et Morge représentant M. le président Jean MICHEL,
M. Bernard GRANGEON, vice-président du SIAEP Basse Limagne représentant M. le président Bernard FAURE,
nous font l'honneur de nous accompagner.
Nous sommes accueillis devant le centre de conférences d'Orléans par M. Michel STEIN, chargé de mission relations internationales de l'agence de l'eau Loire Bretagne.
La remise des trophées est présidée par Serge LEPELTIER, président du comité de bassin, maire de Bourges et ancien ministre, en présence de Noël MATHIEU directeur général de l'agence et de Frédéric TRICOT, président de la commission communication et des membres du jury représentant les différentes catégories d'acteurs de l'eau, élus de collectivités, industrie, agriculture, associations, services de l'Etat et des personnalités, universitaires, journalistes, étudiants. Jury placé sous la présidence de Serge LEPELTIER
Une partie de l'assistance |
88 candidats aux trophées de l'eau 2011 dont 20 dans la catégorie :
« Gestion durable dans les territoires – action de coopération décentralisée»
Voir le reportage sur
http://www.eau-loire-bretagne.fr/les_rendez-vous_de_leau/trophees_de_leau/trophees_2011#gestion
Vous pouvez dés maintenant découvrir les différents témoignages qui ont été apportés par les divers intervenants en cliquant sur le lien ci-après :
www.eau-loire-bretagne.fr/les_rendez-vous_de_leau/les_rencontres/rencontres_2011#13sept1,
ainsi vous aurez le compte rendu de cette enrichissante journée qui a permis aux différents acteurs de la solidarité internationale d'échanger sur ce sujet et,
d'apprécier le bien-fondé de la loi OUDIN-SANTINI
RAPPEL : Le 13 octobre, l'agence de l'eau Loire Bretagne remettra les "Trophées de l'eau" aux lauréats 2011. Vivre en brousse étant soutenu dans ses programmes par l'agence Loire Bretagne, nous avons été invités à participer à ce concours, donc "A SUIVRE !"
Consultez le site : www.eau-loire-bretagne.fr
Le 13 septembre, la Présidente de Vivre en brousse participera, à Angers, aux rencontres de l'eau dans le cadre de la coopération décentralisée en Loire Bretagne en vue de la préparation du 6ème forum mondial de l'eau qui se tiendra à Marseille en mars 2012.
Sur la base de témoignages de collectivités de bassin, d'associations et de partenaires étrangers impliqués au côté de l'agence dans la coopération décentralisée dans le domaine de l'eau, les objectifs de cet événement sont de :
conforter le bien fondé de ce type de coopération ;
étudier la possibilité d'élargir les modalités et l'application de la loi Oudin-Santini ;
inviter les collectivités à souscrire au Pacte d'Istanbul relatif à l'atteinte en 2015
des objectifs du millénaire en matière d'eau et d'assainissement.
Le 13 octobre, l'agence de l'eau Loire Bretagne remettra les "Trophées de l'eau" aux lauréats 2011. Vivre en brousse étant soutenu dans ces programmes par l'agence Loire Bretagne, nous avons été invités à participer à ce concours, donc "A SUIVRE !" Consultez le site : www.eau-loire-bretagne.fr
Les châteaux d'eau de Mbourokh et Keur Diba sont terminés.
Seul le réseau d'eau alimentant le périmètre maraîcher de Mbourokh est retardé pour manque de disponibilités financières (environ 1 km de canalisation est nécessaire), mais il sera réalisé en août.
Les conducteurs de forage sont maintenant opérationnels ayant tous réussi leur examen de fin de formation. (Formation financée par Vivre en brousse et dispensée par les services de la DEM (Direction de l'exploitation et de la Maintenance)
A Samane, l'association "Les amis de Samane" cultive des plantes médicinales, le périmètre maraîcher est exploité par les familles.
A Louly Benteigné, le forage destiné au collège est en cours de réalisation, et sera terminé avant la fin du mois d'août.
A Soussane, les récoltes ont été particulièrement bonnes. Dans ce village nous avons toujours le projet de construction d'une classe pour accueillir une cinquantaine d'élèves en maternelle afin de les préparer à l'entrée en primaire. Sans scolarisation en maternelle les enfants n'apprennent pas la langue française, langue officielle de leur pays.
A MBackombel, l'agence nationale des écovillages (ANEV) apporte son soutien au périmètre maraîcher. Six hectares sont exploités par les familles. Les 200 000 poquets ont été ensemencés en arbres fruitiers et bois d'œuvre.
En janvier, une mission intervient sur le terrain pour contrôler et réceptionner les installations.
Les installations hydrauliques sont terminées, à l'exception de celles des villages de Mbourokh et de Keur Diba dont l'achèvement est prévu en mars. A Mbourokh, le château d'eau est au milieu du village |
Cette année encore, la vidange et le nettoyage du château d'eau de MBackombel est suivie par Roland, le technicien de la SEMERAP. Ceci lui permet de constater que Nicolas, le conducteur de forage, maîtrise totalement cette opération et que l'entretien du château d'eau et des panneaux solaires est correctement réalisé tout au long de l'année. Daniel vérifie le bon état de fonctionnement et d'entretien de l'installation solaire. Je vérifie le cahier d'enregistrement des consommations à chacune des fontaines et au compteur général ainsi que le livre des comptes.
Nous profitons de cette mission pour visiter chacun des villages et faire le point avec les responsables de l'ADSL et les villageois.
A MBackombel, le partenariat avec Ecovillages permet de noter un très grand changement.
Le jardin près de l'école, dont les légumes sont destinés à la cantine scolaire, est entretenu par les enfants qui assurent l'arrosage des oignons, gombos, melons, aubergines, ...
Au périmètre maraîcher, une première installation d'arrosage goutte à goutte sert à la culture des melons et des gombos.
Dans une zone réservée pour une pépinière, les femmes s'activent à la préparation des poquets pour les semis d'arbres fruitiers et bois d'œuvre. Plus de 200 000 plants sont prévus. Les enfants du village participent aussi avec leurs enseignants.
Les parcelles entre les arbres fruitiers sont préparées pour être cultivées, les premiers semis sont effectués. Nous constatons que les cultures traditionnelles sont privilégiées, aussi nous décidons d'acheter des graines de légumes et d'apprendre aux femmes à les cultiver. C'est ainsi qu'après avoir préparé une zone "jardin communautaire" nous semons courgettes, carottes, concombre.
Quels moments partagés avec les femmes !
Un carré nous est aussi réservé dans la zone pépinière pour semer des tomates afin de réaliser des plants qui seront distribués, plus tard, aux familles pour replanter dans leur propre parcelle.
Avec Gisèle nous sommes donc parties loin du climat froid de novembre, et, quel changement en arrivant au Sénégal où durant la première semaine nous avions plus de 35 à l’ombre dans l’après midi mais peu d’ombre car les baobabs ont, pour la plupart, déjà perdu leurs feuilles !!
Nous sommes allées visiter le village de Soussane NDodom où nous avons fait faire un micro-forage et installer une pompe manuelle. Si à notre arrivée personne n’était là, peu à peu femmes, enfants et hommes du village sont arrivés et pour nous remercier de cette installation ont dansé pour nous.
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Nous avons aussi visité la petite classe de Soussane ou Samba, l’instituteur accueille plus de 50 enfants dans des conditions plus que déplorables. Ils occupent un ancien lieu de stockage de mil (25 m2) sans ouverture si ce n’est une double porte et ne dispose de rien. Les enfants sont assis sur des nattes, le maître n’a même pas une ardoise ou un crayon pour chacun. Dans la semaine, je lui ai apporté des feuilles, des stylos et des crayons de couleur. Le vœu de Samba c’est d’avoir une classe plus grande, de disposer de tables et bancs pour que les enfants puissent travailler dans de bonnes conditions. A noter que Samba est quasiment bénévole.
Au cours de cette première semaine, j’ai pu commencer à visiter les différents villages et à participer aux réunions avec l’équipe SCIEPS pour la mise en place des fonds de roulement.
Que de difficultés nous rencontrons pour cela dans quelques villages où les villageois sont assez frileux pour emprunter les sommes nécessaires mais ne font guère d’efforts pour mettre en place ce fonds de roulement. C’est notamment le cas à Nyaniar, à Louly Sindiane et Louly Benteigné. Mais la situation avance avec des solutions diverses, soit auto financement, soit par FIDEC (filiale de Caritas) qui assure le financement et un accompagnement 2 jours par semaine ou par d’autres structures. Les villages prêts financièrement attendent que les parcelles soient labourées et clôturées. Ils ont cependant commencé les pépinières. Nous avons programmé l’installation des clôtures des périmètres maraîchers et le labour des sols par tracteur fin décembre.
Notre programme a été assez chargé puisque Gisèle avait préparé, soigneusement, des supports pour démarrer l’alphabétisation d’un groupe de femmes à MBackombel. Succès de cette initiative : une quinzaine de femmes (qui pour la plupart n’avaient jamais utilisé un stylo) ont participé aux cours plus ou moins régulièrement mais le résultat est là puisque le jour de notre départ elles étaient à même d’écrire leur nom sans modèle et de faire leur signature. Au niveau de la conversation elles ont aussi progressé. |
La deuxième semaine, Catherine et Audrey, qui travaillent à la maison de retraite de Maringues nous ont rejoints après bien des difficultés de transport. Elles apportaient les livrets fabriqués par nos ainés pour les enfants de la maternelle de Louly Benteigné.
Chaque livret illustre une lettre de l’alphabet |
Exemple : l’’escargot qui deviendra éléphant |
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Elles portaient également 90 paires de chaussons tricotés par nos ainés, Chaussons que nous avons remis à la sage femme de la maternité de Louly Benteigné. |
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Début novembre, un ami qui allait au Sénégal avait emporté pour nous 40 kg de vêtements, quant à nous 4, c’est 80 kg supplémentaires que nous avons apportés. Des vêtements récupérés auprès des uns et des autres, et une centaine de paire chaussures neuves (présentant un léger défaut) qui nous ont été offertes par un magasin de chaussures.
Nous avons donc trié les vêtements et préparé les poches pour faire une kermesse. Chaque personne achète une poche 100 F CFA sans savoir ce qu'il y a dedans. L'argent récolté aide à l'achat de fournitures scolaires.
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Les bagages |
Le tri |
Les piles |
Lundi après midi, nous avons appris avec les femmes la technique de pliage des tissus
en vue de faire de la teinture le mercredi.
Au cours de cette semaine Audrey a peint sur les murs des classes de Virginie et
Joséphine à MBackombel
Tout au long de cette mission, nous avons effectué la visite des villages avec rencontre des villageois.
A Samane, le château d’eau et le local technique sont terminés, le périmètre maraîcher est clôturé (clôture financée par l’association « les amis de Samane »). Durant l’hivernage du bissap a été cultivé sur cette par parcelle, la récolte est pratiquement terminée, le labour est programmé pour pouvoir lancer la compagne maraîchère. « Les amis de Samane » prévoient la culture de plantes médicinales. |
Nous avons aussi assisté à la fabrication de l’huile d’arachide. |
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Nous avons aussi visité les chantiers de Keur Diba et Ils sont identiques aux précédents et équipés |
A notre demande une réunion de concertation pour la formulation du projet construction
du Collège d’enseignement moyen – CEM de Louly s’est tenue, le 14 décembre 2010
dans les locaux de la maison Communautaire de Sandiara.
A ce jour, nous nous sommes seulement engagés pour le financement de la réalisation
du forage de ce collège. Pour participer à cet important projet, il nous faut trouver des partenaires.
Vous pensiez certainement que c'était le cas,
mais non, c'est seulement le 28 juillet 2010 que :
l'accès à l'eau potable a éte décrété
DROIT DE L'HOMME
L'eau est enfin un droit fondamental. L'ONU a en effet voté mercredi 28 juillet en faveur d'une reconnaissance de l'accès à une eau de qualité comme un droit humain.
Une "avancée historique", a salué Chantal JOUANNO ce jeudi 29 juillet.
Après plus de 15 ans de débats sur la question , 122 pays ont voté une résolution rédigée par la Bolivie et consacrant ce droit. Plus précisément, ce texte déclare "que le droit à une eau potable propre et de qualité et à des installations sanitaires est un droit de l'homme, indispensable à la pleine jouissance du droit à la vie".
"Cela implique que tous les pays qui ont une ambition démocratique doivent maintenant essayer de se donner les moyens (...) pour répondre à cette attente", a déclaré Chantal Jouanno.
"Ce n'est pas le manque d'eau qui tue, c'est l'eau sale. C'est le fait qu'on n’ait pas organisé l'entretien des puits et l'assainissement autour des communautés locales", a ajouté la secrétaire d'Etat à l'Ecologie.
884 millions de personnes dans le monde n'ont pas accès à une eau potable de qualité, dénonce la résolution. Plus de 2,6 milliards ne disposeraient pas d'installations sanitaires de base.
Environ deux millions de personnes, pour la plupart des jeunes enfants, meurent chaque année des suites de maladies causées par une eau impropre à la consommation et l'absence de sanitaires.
Le texte presse ainsi les Etats et les organisations internationales à fournir une aide financière et technologique aux pays en développement pour "augmenter les efforts afin de fournir à tous une eau de qualité, propre et abordable ainsi que des installations sanitaires".
Article paru dans L'Express - 30/07/2010
Lors de cette mission, nous avons visité les installations pour effectuer la levée des observations faites lors de leur réception en janvier.
Un programme de réunions avait été établi par notre partenaire SCIEPS, et c'est malgré une chaleur intense que, chaque jour, nous sommes allés à la rencontre des représentants des villageois et ceux des différentes organisations communautaires présentes dans chacun des villages.
Ces réunions avaient pour objectif de faire le point sur les avancées de notre programme, de resensibiliser chacun sur les engagements pris par les villageois pour l'exploitation des périmètres maraîchers, et redéfinir avec eux les choix de nos actions pour 2010 et leur priorité afin de respecter les contraintes financières.
Nous avons fait un rappel de l'obligation de chaque famille de participer au financement du fonds de roulement nécessaire à l'achat du gasoil, des intrants, des petits matériels et outils indispensables pour faire fonctionner les installations
Une assemblée générale s'est tenue, dans les locaux de la sous-préfecture, sous la présidence de M. le Sous-préfet et son adjoint, du Président de la Communauté rurale, des memebres de l'ADSL, des différents partenaires, etc.
Un bilan des activités a été présenté par SCIEPS, les difficultés rencontrées ont été évoquées et nous avons ensemble trouvé les solutions pour y remédier.
Il s'agit plus particulièrement de l'affectation des parcelles maraîchères, les villageois ayant fait le choix, pour l'heure de travailler individuellement les parcelles afin de ne pas avoir à gérer communautairement leur exploitation car ils ne se sentent pas assez formés pour mener à bien un programme communautaire.
Le choix de chaque famille exploitante est fait par la communauté villageoise.
Puis visite des périmètres maraîchers qui peu à peu se mettent en place. Des semis de tomates, oignons, bissap, piments, etc. ont été réalisés et commencent à être mis en place sur les parcelles préparées.
Nous avons fait fabriquer des petites tables et chaises pour les classes maternelles des écoles de MBackombel et Louly Benteigné. Les enfants et les maîtres vont pouvoir maintenant travailler dans de meilleurs conditions.
puis nous avons décoré la classe de grande section de maternelle avec des supports pédagogiques.
Comme toujours, nos visites se sont terminées avec les chants et danses des enfants.
Nous avons en projet de refaire les peintures de chacune des classes, maintenant que toutes sont carrelées et d'aménager la cour de l'école.
A Louly Benteigné , nous avons toujours en projet la construction d'une classe afin de dédoubler les effectifs (+ de 50 enfants actuellement par classe). Cette classe permettrait de travailler par niveau et dans de meilleures conditions
Le jumelage avec l'école de Saint Georges de Mons a fonctionné au ralenti cette année, mais il devrait repartir plus activement dés la prochaine rentrée scolaire.
Lors d'une mission en janvier, deux spécialistes sont venus réceptionner les 4 installations terminées.
Les châteaux d'eau sont tous identiques et équipés du même système de pompage afin de faciliter la maintenance.
Les villages de Nyaniar, Louly Benteigné, Louly Sindiane et Samane sont maintenant équipés d'un forage et d'un château d'eau. A proximité de ces installations un périmètre maraîcher est mis en place.
Pour ces travaux les villageois ont participé plus qu'activement. Dans chacun des villages une zone de 2 ha a été délimitée par des haies naturelles confectionnées par les villageois qui ont également effectué la préparation des sols (désherbage, désouchage)
Au cours de cette mission, les techniciens ont aussi ,comme l'an passé, assisté aux opérations de nettoyage de la cuve du château d'eau de M'Backombel avec Nicolas le conducteur du forage.
Ils ont ainsi vérifié que les compétences nécessaires étaient bien acquises de la part des deux responsables de l'installation
Depuis quelques mois, nous avons un accord de partenariat avec une maison de retraite où nos ainés réalisent des objets éducatifs en bois et peinture destinés aux enfants de l'école de Louly Benteigné.
Nous allons ainsi créer un lien intergénérationnel
Avant notre arrivée nous avions fait carreler la deuxième classe du jardins d'enfants de Louly Benteigné. Aussi durant notre séjour, des bénévoles de l'association (membres du Conseil d'Administration) ont fait les peintures des deux classes, aidées par quelques jeunes du village.
Maintenant les enfants travaillent dans des locaux propres et lumineux, nous avons prévu de faire faire des rangements, des tables et bancs en bois pour équiper correctement ces classes.
Nous avons aussi au cours de cette mission organisé l'inauguration de nos installations.
C'est une petite délégation française conduite par M. le député Jean MICHEL, accompagné de quelques maires et de membres de l'association, qui s'est rendue au village de Nyaniar pour cette manifestation à laquelle étaient également présents des personnalités sénégalaises parmi lesquelles M. le Sous-préfet de Séssène, M. le Président de la communauté rurale de Sandiara ainsi que son prédécesseur (avec qui nous avons démarré le programme) les maires et chefs de villages concernés, ...
L'accueil des populations a été particulièrement chaleureux avec chants et danses traditionnelles. Les femmes ont interprêté des scenes de la vie avant et après l'arrivée de l'eau dans le village.
Nous avons au cours de cette semaine, visité les autres villages et remis à l'école de MBackombel, des fournitures scolaires apportées par la délégation, des tee shirts offerts par des entreprises et des casquettes données par le Conseil Général du Puy de Dôme.
L'année se termine, aussi c'est l'heure d'un petit bilan.
Dans les villages, les récoltes sont terminées ; elles ne suffiront pas à tenir une année, malgré l'abondance des pluies. Mais un espoir est là avec la création de périmètres maraîchers que les populations sont en train de préparer maintenant que les forages et les châteaux d'eau sont terminés, et que la mise en place des équipements hydrauliques à commencé dans les villages de Louly Sindiane, Louly Benteigné, Nyaniar, Ndiouk-Thiorokh et Soussane.
C'est avec ardeur que les villageois travaillent à la préparation des parcelles en nettoyant les sols et en mettant en place les clôtures. Ils participent également aux travaux pour l'installation des réseaux d'eau.
En janvier, ces installations hydrauliques seront réceptionnées et contrôlées par deux spécialistes.
Parrallélement aux travaux, les comité de gestion de l'eau sont installés et la formation des conducteurs de forage est réalisée.
En 2010, nous allons passer à une deuxième phase de notre programme avec comme gros chantiers la réhabilitation de 3 installations hydrauliques.
Les châteaux d'eau de Samane, Ndollor et Keur Diba seront construits et l'équipement hydraulique sera mis en place.
Ainsi les huit villages concernés par notre programme bénéficieront d'un accès à l'eau à proximité de chacun ce qui laisse prévoir une amélioration rapide des conditions de vie dans cette zone.
D'autres activités sont programmées pour 2010, dont nous reparlerons prochainement.
Fin octobre nous étions dans les villages. Cet année l'hivernage a été assez pluvieux dans la zone ou nous intervenons. Nous avons donc rencontré quelques difficultés pour nous rendre par les pistes dans les villages les plus éloignés de la route et faire des détours, puisque certaines pistes étaient impraticables.
Mais nous avons pu observer une végétation abondante, laissant présager de bonnes récoltes par rapport aux années précedentes, même si un fois encore elles seront insuffisantes pour tenir une année.
Les travaux ont été retardés du fait de la difficulté à approvisionner les chantiers en matériaux, les camions ne pouvant accéder aux sites et, les pluies violentes empêchant les travaux de maçonnerie.
Les forages de Louly Sindiane, Soussane, Nyanar et Keur Diba sont terminés, les essais nous assurent les débits souhaités.
A Soussane, Nyanar, Ndioukh-Thiorokh les piles des châteaux d'eau sont terminées et la préparation des radiers était en cours.
A Louly Sindiane, le coffrage de la cuve était en cours de réalisation, de même que le forage.
A Louly Benteigné nous avons pu assister aux opérations de coulage de la cuve.
Les travaux seront terminés mi décembre et avant fin décembre les pompes et groupes seront installées et les bornes fontaines pourront être mises en service.
Parrallélement aux travaux, les ASUFOR (Association des usagers du forage) sont mises en place avec l'aide des autorités locales et des services de l'hydraulique régionale et de la maintenance des ouvrages.
Durant notre séjour, nous avons organisé des réunions avec les représentants des villages et les autorités. Nous avons ainsi fait la connaissance du Président de la communauté rurale, nouvellement élu ainsi que celle du nouveau Sous-préfet. Nous avons constaté qu'ils étaient trés bien informés de notre programme et ils nous ont affirmé leur soutien pour que soient menées à bien toutes les actions entreprises afin d'assurer la pérennité des installations.
Entre deux réunions nous avons passé du temps avec les enfants de l'école de MBackombel. Distribution de livres, ateliers peinture et surtout distribution de peluche à chaque enfant de la petite section de maternelle.
Les travaux sont en cours.
A Soussane et Keur Diba, les forages sont terminés.Le forage de Nyaniar est en cours de travaux.
Quatre châteaux d'eau sont en construction, des retards sont observés dus aux difficultés d'approvisionnement des matériaux, les pluies ayant détérioré l'état des pistes, il est difficile de passer avec des camions chargés.
Le bâtiment "base" est quasiment terminé, reste quelques peintures, le crépi de la clôture et l'aménagement de la parcelle et l'équipement mobilier.
Depuis avril, nous travaillons au sein des villages pour préparer les plannings des travaux, (selon l'urgence mais aussi selon les possibilités techniques et financières), pour mobiliser les villageois et déterminer les emplacements des forages et châteaux d'eau.
A Mbackombel nous avons réalisé l'installation électrique par panneaux photovoltaïques de 2 salles de classe, la bibliothèque et les locaux sanitaires. Les soirs, les enfants vont faire leurs devoirs ou lire sous la surveillance des enseignants qui bénévolement aident les enfants en difficulté, tandis qu'un autre enseignant assure les cours d'alphabétisation aux adultes.
Nous avons commencé la construction du bâtiment qui servira de base aux intervenants.
Il est composé d'une partie "active" comprenant 2 bureaux, 1 salle de réunion où se dérouleront les formations, et un espace "hébergement" avec 3 chambres équipés de salle d'eau et une salle commune avec coin cuisine.
Le terrain nous a été offert par les villageois de Louly Benteigné.
Les travaux ont été exécutés par une entreprise locale qui a recruté la main d'oeuvre parmi les villageois. Tous les parpaings ont été fabriqués sur place. Plus de 20 personnes ont pu ainsi travailler et se perfectionner ou acquérir des compétences en maçonnerie, électricité; plomberie, peinture et pose de carrelage.
Les travaux prévus cette année
Nous avions prévu de réaliser des installations solaires ou un raccordement au réseau électrique mais des contraintes financières nous imposent un autre choix si nous voulons que ces installations soient rapidement mises en service.
Tous ces travaux devraient être terminés en novembre, début de la saison sèche.
En partenariat avec la Communauté Rurale et l'association "Por une Sonrisa", nous finançerons l'installation du réseau électrique du village de Louly Benteigné.
Parrallélement aux travaux, différentes formations seront dispensées comme par exemple les formations néccessaires pour le suivi et le bon fonctionnement des installations.